DIOR 2012

LA FEMME DIOR DE L'HIVER 2012

Vendredi 4 mars 2011, une journée étonnement ensoillée, arrivé dans l'énorme tente noire du jardin du musée Rodin, le long podium vide attend ses premiers mannequins, murmures et chuchotements font bon train. On s'assoit dans une pièce volontairement sombre, dépouillée, deux énormes lustres de cristal font office de décor de maison hantée. Après un discours émouvant de Sidney Tolédano le président, sur le podium le spectacle commence ...

Karlie Kloss s'élance sur une musique de Jeremy Healy arborant une longue cape et capeline. Le spectacle se poursuit par une déclinaison de cuissardes en croco, des vêtements noirs, bleus pétrole et carmins. La patte du maître se reconnaît au mix des étoffes et de matières, le velours ras se mélange au python, les transparences au taffetas de soie pour des tenues exagérément romantique dont le chic et l'allure s'ajoute à ce côté mystérieux. Tel un peintre avec sa palette, Galliano joue avec les couleurs et les assemblage de tons.

Les détails de fourrures s'y ajoute, aux poignets, autour du coup, de large écharpes en guise de bijoux. Les filles sont perchées sur des chaussures d'une apparente stabilité, leur démarche est affirmée, les longues bottes font leur effet.

Ce premier tableau fait de matières premières, cuir, soie, lainage et fourrure se termine.

C'est au tour des transparences de s'imposer.

 Les structures extrêmes des vêtements paraissent simple à réaliser, mousseline et volants enrichissent les silhouettes pour un fini impeccable. Je m'arrête sur deux robes de cocktail, l'une sans bretelles, en mousseline de soie composé d'un assemblage de volants que Constance porte à merveilles. L'autre, dans une mousseline "légèrement" transparente laisse apparaître les jolies culottes, éclatante. Les jupes et robes courtes surjouent la coquetterie, dansent haut la cuisse. En macramé de mousseline nude, c'est joli.

Merci John.

David & William Gonzalez