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23.7.11

KARL LAGERFELD


En constante progression médiatique et proche de l'overdose photographique, je vous présente Karl, celui qui n'a pas besoin de nom de famille, n'y de carte d'identité pour se présenter. L'homme est partout. Alors on l'observe. Avec un mélange de fascination et d'écoeurement. Ce corps devenu "marionnette" adulé et admiré pour des raisons qui dépassent son talent et son travail, est fascinant.
Ha j'oubliais pourquoi vous parlez de Karl maintenant ? Car je viens de RE-finir le livre d'Arnaud Maillard  "merci karl" sur le retour de mes premières vacances, oui je sais, le livre est sorti il y a déjà 3 ans (mais toujours en librairie) je l'avais totalement oublié ... un petit rafraîchissement s'imposait.
Alors pour les retardataires ou têtes en l'air comme moi, ne vous inquiétez pas, on n'apprend que ce que l'on sait déjà. Excepté que ce soit sûrement l'homme le plus complexe du monde, à travers anecdotes, de milliers de mots d'esprit et de blagues de mauvais goût. On s'attache. On cherche à l'interpréter, à percer le secret à travers ses lunettes fumées qui dissimule ce que la Burka ne cache pas, un regard
que l'on imagine extrêment fatigué, qualifié de regard de coquere selon l'intéressé ( et oui je ne me permettrai jamais ).
Sa personnalité nous enivre, vous transcende. Oui, il faut l'avouer, il est divin. Le genre de "lui" que l'on ne peut s'empêcher d'admirer et de contempler pendant des heures ou même le temps d'une minute à chaque fin de défilé. Effectivement, quand le maître passe devant vous, vous vous sentez démodé en un quart de seconde. Karl, m'inspire.
Son image redéfinit après un régime draconien, qui le fait fondre de 42kg, se transforme en un véritable "Logofeld". Ses cheveux poudrés de shampoing sec et de poudre blanche, le font ressembler aux gens de la cour du 18e dont la poudre blanche s'échappait sur leurs costumes de velours.
Son corps, dont le secret est concentré dans une crème au caviar signée La Prairie, qu'il s'étalle matin et soir sur l'ensemble du corps, se rajeunit. Son esprit. Si vif, si jeune, si tranchant, si cruel. Si drôle. Sa vie articulée comme un pièce de théâtre, fait de lui, le rôle de sa propre vie. Un homme à la générosité incalculable, immense et légendaire.
Le saviez vous ? Cette marionnette danse.
Karl est devenu une légende, une figure mythique d'incarnation, presque irréel.


 David & William Gonzalez

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